Drosophila suzukii

Cette drosophile originaire d’Asie pond ses œufs dans les raisins rouges, même si elle s’y développe mal et si elle préfère d’autres fruits.

Quels dégâts sur ma vigne ?

Contrairement aux drosophiles autochtones (drosophila melanogaster), qui ne se développent que sur des fruits blessés, les femelles sont capables de percer la peau des fruits sains pour y pondre avant leur maturité. La pellicule s’affaisse puis se désintègre rapidement. Ces blessures offrent des portes d’entrée à toutes sortes de micro organismes, dont les bactéries acétiques.

Comment les reconnaître ?

Adulte : il s’agit d’une mouche de couleur jaune orangée, de 3 mm, avec des yeux rouges vifs. Les mâles ont une tache sombre à l’extrémité de chaque aile.

Larve : elle est de couleur blanc crème, jusqu’à 5 mm.

Elements de biologie

Elle hiverne sous la forme de femelle adulte,  fécondée dans divers refuges. Elle reprend son activité au printemps et pond sur les premiers fruits qu’elle trouve.

Elle peut engendrer jusqu’à 13 générations par an et a un taux de multiplication très important.

C’est une espèce très polyphage. Elle peut se développer sur une quantité de fruits : cerises, fraises, framboises, prunes, pêches, kiwis…

Comment protéger ma vigne ?

Privilégier les mesures prophylactiques. D. suzukii affectionne les milieux humides et  à l’ombre : éclairer et aérer les grappes.

Bien que des insecticides soient homologués contre les drosophiles, ces traitements permettent seulement de réduire leur pullulation mais en aucun cas de les éradiquer. Dans le cadre d’une protection raisonnée, ces traitements ne sont pas conseillés.

Protocole d'observation

Piégeage possible avec une bouteille rouge avec des trous de 3/4mm, dans laquelle mettre un attractif vinaigre de cidre + eau. A placer dans les parcelles et relever une fois par semaine pour identifier les mâles et femelles à la loupe binoculaire.

Quelle régulation possible par des auxiliaires ?

Les parasitoïdes sont peu nombreux.

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