Eulia
Cette tordeuse (Argyrotaenia pulchellana) est présente très ponctuellement en Provence.
Quels dégâts sur ma vigne ?
Les larves s’attaquent aussi bien aux inflorescences que les grappes. En 1ère génération, elles s’attaquent aux pièces florales et provoquent de la coulure. En 2ème et 3ème génération, elles mordillent et perforent les baies.
Comment les reconnaître ?
Le papillon est caractérisé par une couleur ocre, avec 3 bandes brun foncé. Les larves ont une couleur verte et mesurent de 14 à 17 mm (bien plus grande que les larves d’eudémis). Leur tête est de couleur miel. Elles apparaissent dès fin avril.
Elements de biologie
Elle présente 2 à 3 générations.
Elle hiverne à l’état de chrysalide dans les écorces et débris de feuilles. Les 1ers papillons émergent avant ceux des autres tordeuses.
En 1ère génération, le vol précède celui de cochylis et eudémis. Ce décalage diminue pour les générations suivantes. La larve a une durée de vie de 2 mois (supérieure à celle d’eudémis). Les œufs sont déposés en ooplaques sur les bois d’un an en 1ère génération, puis sur les feuilles pour les générations suivantes.
Comment protéger ma vigne ?
La stratégie de protection contre ces acariens doit se baser tout d’abord sur l’observation du vignoble, la possibilité d’une régulation naturelle par des auxiliaires, la mise en œuvre de techniques alternatives et en dernier recours, une lutte raisonnée adaptée.
Nous manquons de données biologiques précises pour définir une stratégie de protection raisonnée. Dans les zones où la présence d’eudémis ou cochylis est observée, s’appuyer sur la polyvalence des spécialités commerciales.
Protocole d'observation
Il n’existe pas de protocole spécifique dans notre région à ce jour. Les observations réalisées pour les vers de la grappe sont suffisantes pour évaluer la présence ou non de ce ravageur.
Décision d’intervention
Cette tordeuse compte plusieurs parasitoïdes naturels qui contrôlent bien les populations :
guêpes parasitoides, colpoclypeus florus
Quelle régulation possible par des auxiliaires ?
Cette tordeuse compte plusieurs parasitoïdes naturels qui contrôlent bien les populations : guêpes parasitoides, colpoclypeus florus
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Ana Chavarri