Pyrale

Cette chenille est une tordeuse de la vigne (Sparganothis pilleriana), tout comme les Eudémis, Cochylis, Eulia.
La pyrale de la vigne est très épisodiquement observée en région méditerranéenne

Quels dégâts sur ma vigne ?

Les dégâts s’étalent sur 3 mois environ, d’avril à juin. Ils sont en général localisés dans les parcelles.

Au débourrement, les chenilles pénètrent dans les bourgeons qu’elles vident. Au printemps, les vignes attaquées présentent des feuilles perforées dans lesquelles se nichent les larves. Celles ci peuvent aussi former des agglomérats de feuilles et de grappes. Si le nombre de pyrales par cep est très important, la vigueur et la récolte peuvent être affectées. La souche prend alors un aspect buissonnant et l’aoutement se fait mal. La récolte suivante peut être réduite.

Comment les reconnaître ?

La chenille de couleur verte, tête brun/noir,  est de grande taille (25 à 30mm). Elle se tortille et se laisse choir au bout de son fil de soie, dès qu’elle est dérangée.

Le papillon est plus grand et plus large que les autres tordeuses de la vigne. Il mesure entre 20 et 25 mm d’envergure.

Elements de biologie

Ce ravageur secondaire entre en action dès l’éclatement du bourgeon. La larve qui a hiverné sous les écorces, colonise les pousses pour s’y alimenter.

La pyrale a une seule génération par an.

Comment protéger ma vigne ?

La stratégie de protection contre ce ravageur doit se baser tout d’abord sur l’observation du vignoble, la possibilité d’une régulation naturelle par des auxiliaires, la mise en œuvre de techniques alternatives et en dernier recours, une lutte raisonnée adaptée.

En savoir plus

Des mesures prophylactiques pourront être appliquées par l‘élimination des sites potentiels où la pyrale pourrait faire son cocon : remplacement des piquets bois par des piquets métal, élimination des souches mortes dans et autour de parcelles, nettoyage des machines à épamprer.

Protocole d'observation

Contrôler 25 ceps au hasard au stade 4/6 feuilles étalées : déplier délicatement les dernières feuilles des pousses, pour trouver des chenilles.  Bien noter la taille des chenilles pour cibler l’intervention si elle est justifiée.

Décision d’intervention

Le seuil de 2 à 4 larves par cep semble être la limite à ne pas dépasser.

Quelle régulation possible par des auxiliaires ?

Les auxiliaires sont assez nombreux :  Icheunomides, Braconides, Chalcidiens, Tachinaires

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