Syrphes
Les syrphes appartiennent à l’ordre des diptères. Il y a des centaines d’espèces présentes localement. Leurs larves sont considérées à juste titre comme prédateurs de pucerons, mais certaines espèces spécialistes peuvent aussi consommer des larves d’autres insectes, des déchets ou des bulbes de fleurs.
Quel intérêt pour la vigne ?
Les larves de certaines espèces de syrphe comme Xanthandrus comtus ont un régime alimentaire plus varié et consomment diverses larves dont des chenilles de lépidoptères comme des pyrales ou des tordeuses.
Une larve de syrphe peut consommer jusqu’à 500 pucerons au cours de son développement.
Le syrphe adulte participe également à la pollinisation.
Comment les reconnaître ?
Camouflés comme des petites guêpes ou des bourdons, en jaune et noir pour faire peur à leurs propres prédateurs, ils volent vite et font aussi du sur-place. Ils ont des yeux globuleux typiques des diptères. Ils n’ont pas la taille pincée (taille de guêpe). Attention à ne pas les confondre avec un coléoptère, le clyte aux couleurs similaires (voir galerie photo). La larve est verte translucide avec des tâches blanchâtres sur les cotés.
A quelle période agissent-ils ?
Les adultes peuvent être actifs dès la sortie de l’hiver. Il y a plusieurs générations sur une même année et les populations se chevauchent, ce qui leur permet d’être présents toute l’année hors période hivernale.
Où vivent-ils ?
Les adultes se nourrissent de pollen, de nectar et de miellat, ce qui leur confère un attrait pour les zones fleuries. Les œufs sont déposés sur des feuilles ou rameaux à proximité de foyers de chenilles déjà présentes.
Comment les préserver ? Comment les faire venir ?
Compte tenu des besoins alimentaires des adultes, une diversité de plantes notamment à floraison précoce permet d’attirer les adultes. L’enherbement spontané ou semé, les bandes fleuries sont autant d’aménagements favorables à leur présence. Il est ainsi intéressant de laisser des espaces fleuris, fauchés tardivement (1 rang sur 3, tournières…)
Les haies composites apportent nourriture et abris contre le vent, la pluie et les températures extrêmes.
La présence de proies est nécessaire au maintien des larves. L’usage d’insecticides est ainsi préjudiciable tant par l’éradication des proies que par les effets sur les larves de syrphe.
Protocole d’observation
Estimation de présence
Non estimé.